Mardi 18 juillet…Nous quittons notre mouillage de l’île de Bagaud, la mer est belle…
Nous allons naviguer toute la journée au large du cap Sicié dans l’espoir de rencontrer un cachalot.
Que nenni ! Malgré notre ténacité, seuls des dauphins « bleu et blanc » et peut-être des thons rouges (?) nous sortirons de notre torpeur.
En fin de journée, le vent et la mer se sont levés, annonçant la fin de nos activités d’observation.
C’était sans compter sur la présence des oiseaux marins…
- Un puffin yelkouan ou puffin de méditerranée *(Cet oiseau se nourrit essentiellement de poissons, de crustacés (krill, crevettes) et de céphalopodes (calmars). Il est capable de plonger jusqu’à 40 m de profondeur, mais il peut aussi pêcher en plein vol, attrapant les proies au passage en plongeant le bec dans l’eau. Comme tous les procellariidés, il possède des glandes de dessalage développées, situées dans les narines tubulaires, lui permettant d’éliminer le sel en excès ; ceci lui permet de boire l’eau de mer. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Puffin_yelkouan)
- Un macareux moine * (aussi appelé perroquet de mer ou calculot , est une espèce d’oiseaux marins pélagiques nord-atlantique qui vit en haute mer, sauf lors de sa reproduction qui le contraint à rejoindre la terre ferme où il niche sur les pentes enherbées, les îles ou sur des falaises (insulaires ou continentales).).
Pour la petite histoire : Ainsi, en 1900, l’effectif français de macareux, concentré aux Sept-Îles, comptait encore 10 000 à 15 000 individus, mais quelques chasseurs les massacrèrent, n’en laissant que quelques centaines d’individus (contre 20 000 quelques années plus tôt)8… Les ornithologues de l’époque se sont donc rassemblés pour créer la Ligue française pour la protection des oiseaux, une branche de la Société nationale d’acclimatation de France, dont la mission était de protéger les espèces animales et végétales sauvages ainsi que les milieux naturels. Cette mobilisation a permis d’une part d’interdire la chasse au macareux mais aussi d’obtenir le classement de la Réserve des Sept-Îles en Réserve naturelle pour la conservation de la nature (réserve des Sept-Îles). À cette occasion, la Ligue française pour la protection des oiseaux a fait de cette espèce son emblème. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Macareux_moine )
La présence de ce macareux moine attirera particulièrement notre attention et surtout celle de Patrick, notre spécialiste « oiseaux » à bord. Après analyse des photos et vérification auprès des ornithologues de la LPO, sa présence exceptionnelle (hors période d’hivernage) dans les eaux de la méditerranée sera confirmée. C’est une observation rare et d’autant plus surprenante…
Pour notre 4ème soirée, nous mouillerons aux Rochers des Deux Frères, site proche de la plage des sablettes (La Seyne sur mer).