Vendredi 19 juillet

La météo annoncée pour notre dernière journée de navigation était favorable à l’observation. Nous voilà donc partis vers le large.

Très vite, un souffle de rorqual nous surprend. Il nous faudra du temps pour approcher du cétacé. Finalement, nous reverrons à plusieurs reprises des souffles jusqu’à ce qu’en fin d’après midi, un rorqual croise notre route et nous laisse l’accompagner en direction des côtes.

Ce sont des dauphins bleu et blanc très joueurs qui viendront le faire sonder.

Autre surprise : la présence de ce macareux moine*, dont l’habitat habituel se trouve davantage vers le nord-ouest du pays (Côtes bretonnes).

*Nous l’avions déjà observé l’an passé.

 

Et pour finir, photos du groupe 2024 avec nos trop nombreuses prises de la semaine…

Jeudi 18 juillet

L’équipage est encore debout de bonne heure et de bonne humeur pour partir à la recherche des cétacés de méditerranée et autres animaux et oiseaux marins. Résultats de notre prospection du jour :

 

– Des dauphins bleu et blanc

– Une tortue caouanne

– Des oiseaux…

– Les restes d’un calmar (repas de certains habitants de la mer, comme par exemple les dauphins ou les cachalots…)

Mercredi 17 juillet

Levés tôt, motivés et premières curiosités apparaissent à la surface…..  5 cagettes de pêcheur en polystyrène, 1 ballon d’Hélium et une bouée de sauvetage ramassés en mer : triste constat! Cette belle action a été récompensée par de jolies observations : deux diables de méditerranée et 3 cachalots !

Mardi 16 juillet

Une mer très agitée avec de nombreux moutons mais de belles observations néanmoins : deux groupes de dauphins bleu et blanc, 1 diable de méditerranée et 4 dauphins de Risso… une observation plutôt rare par cette mer hachée.

Lundi 15 juillet

Mer calme, magnifique journée, mais peu d’observations : deux diables de méditerranée, dauphins bleu et blanc et chasse de thons… et quelques bateaux militaires qui ont certainement eu un impact négatif sur nos rencontres marines…

Dimanche 14 juillet

Pour notre premier jour d’observation en mer et à la plus grande surprise des nouveaux participants nous avons croisé la route de 2 diables de mer, de 2 cachalots et de quelques dauphins. Après une balade en palmes masques tuba autour des « 2 frères », un super repas asiatique maison, nous nous préparons à une bonne nuit réparatrice au mouillage.

Ne pas oublier la photo souvenir

Samedi 22 juillet, ne pas oublier la photo souvenir !

Même si depuis quelques années déjà, nous explorons très ponctuellement une petite partie des eaux du sanctuaire Pélagos, il n’y a pas une semaine qui se ressemble, il y a toujours un événement qui vient nous surprendre, marquer nos esprits, s’ancrer dans les mémoires pour notre plus grand plaisir…

« La beauté est dans les yeux de celui qui regarde » Oscar Wilde

A très bientôt,

L’équipage de « JANE »

Notre séjour arrive à son terme

Vendredi 21 juillet, notre séjour arrive à son terme, il est temps de nous rapprocher tranquillement du port de Hyères…

Après une journée et 2 nuits accrochés à la bouée 58, nous quittons l’île de Bagaud par le large.

Malgré une bonne houle, l’équipage espère encore être surpris par les animaux marins.

Bonne intuition, puisqu’un très beau mola mola (ou Poisson lune) se laissera approcher très facilement.

Nous poursuivrons notre route en direction de l’ile de Grand Ribaud (au bout de la presqu’’île de Giens) où nous attend un beau mouillage pour l’après-midi.

Nous nous mettrons à l’eau une dernière fois pour explorer les fonds de cette belle crique aux eaux cristallines mais mouvementées ce jour-là.

Nous levons l’ancre pour la plage de la Badine.

Le vent souffle toujours, idéal pour les nombreux pratiquants de kitesurf ou de wingsurf qui nous offrent un joli spectacle coloré.

Une journée ventée…

Mercredi 19 juillet, la nuit de l’équipage fut perturbée par le souffle incessant du vent et le chahut des vagues…

Juste au moment du départ, du haut de son promontoire, un petit rapace nous observe…

Comme l’an passé mais cette fois-ci identifié, un faucon pèlerin * habite sur les deux frères et veille sur ces 2 rochers…(* Le faucon pèlerin est une espèce robuste de rapaces, de taille moyenne, réputée pour être la plus rapide du monde en piqué. Ses proies sont presque exclusivement des oiseaux, mais certains individus peuvent également s’attaquer à de petits animaux terrestres. Ce faucon ne construit pas de nid, et niche essentiellement sur des falaises, plus rarement sur des arbres, des structures ou des bâtiments élevés. Ses populations ont très fortement diminué après la Seconde Guerre mondiale, en particulier du fait de la pollution au DDT. Depuis sa protection dans les années 1970, ses populations sont à nouveau en expansion. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Faucon_p%C3%A8lerin )

Nous prenons la mer de bonne heure au cas où nous pourrions encore observer des cétacés avant que le vent ne se lève trop…mais il est temps de regagner le port de Hyères pour un souci technique. Notre désalinisateur est en panne. La réparation n’est pas possible. Nous faisons le plein en eau douce pour assurer la fin du séjour et repartons nous mettre à l’abri pour les 2 jours à venir.

Les bulletins météo ne sont guère encourageants pour notre activité. Nous allons devoir nous résigner.

Direction le parc national de Port Cros. Une bouée nous attend. Nous savons que nous pourrons nous adonner à nos activités complémentaires : baignade, randonnées palmées, paddle, lecture, gastronomie 😉, farniente…

Départ du mouillage de l’île de Bagaud, la mer est belle…

Mardi 18 juillet…Nous quittons notre mouillage de l’île de Bagaud, la mer est belle…

Nous allons naviguer toute la journée au large du cap Sicié dans l’espoir de rencontrer un cachalot.

Que nenni ! Malgré notre ténacité, seuls des dauphins « bleu et blanc » et peut-être des thons rouges (?) nous sortirons de notre torpeur.

En fin de journée, le vent et la mer se sont levés, annonçant la fin de nos activités d’observation.

C’était sans compter sur la présence des oiseaux marins…

  • Un puffin yelkouan ou puffin de méditerranée *(Cet oiseau se nourrit essentiellement de poissons, de crustacés (krill, crevettes) et de céphalopodes (calmars). Il est capable de plonger jusqu’à 40 m de profondeur, mais il peut aussi pêcher en plein vol, attrapant les proies au passage en plongeant le bec dans l’eau. Comme tous les procellariidés, il possède des glandes de dessalage développées, situées dans les narines tubulaires, lui permettant d’éliminer le sel en excès ; ceci lui permet de boire l’eau de mer. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Puffin_yelkouan)

Pour la petite histoire : Ainsi, en 1900, l’effectif français de macareux, concentré aux Sept-Îles, comptait encore 10 000 à 15 000 individus, mais quelques chasseurs les massacrèrent, n’en laissant que quelques centaines d’individus (contre 20 000 quelques années plus tôt)8… Les ornithologues de l’époque se sont donc rassemblés pour créer la Ligue française pour la protection des oiseaux, une branche de la Société nationale d’acclimatation de France, dont la mission était de protéger les espèces animales et végétales sauvages ainsi que les milieux naturels. Cette mobilisation a permis d’une part d’interdire la chasse au macareux mais aussi d’obtenir le classement de la Réserve des Sept-Îles en Réserve naturelle pour la conservation de la nature (réserve des Sept-Îles). À cette occasion, la Ligue française pour la protection des oiseaux a fait de cette espèce son emblème. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Macareux_moine )

 

La présence de ce macareux moine attirera particulièrement notre attention et surtout celle de Patrick, notre spécialiste « oiseaux » à bord. Après analyse des photos et vérification auprès des ornithologues de la LPO, sa présence exceptionnelle (hors période d’hivernage) dans les eaux de la méditerranée sera confirmée. C’est une observation rare et d’autant plus surprenante…

 

Pour notre 4ème soirée, nous mouillerons aux Rochers des Deux Frères, site proche de la plage des sablettes (La Seyne sur mer).